FESTIVAL DE MUSIQUE AFRO BEAT 2016: du 30 Mars au 03 Avril!

La 4ème édition du Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou se tiendra du 30 Mars au 03 Avril 2016 à Tampouy sur le plateau omnisports du secteur 16, ex secteur 21. Le thème retenu pour la présente édition est « L’industrie musicale dans un contexte de renouveau démocratique ». Comme à chaque édition Le festival est placé sous le parrainage artistique de l’artiste musicien et metteur en scène ABIDINE DIOARI.
Comparativement à l’édition précédente qui a connu un succès populaire avec plus de 10 000 festivaliers enregistrés, l’édition 2016 connaîtra des innovations majeures dans la programmation des artistes, la scénographie et l’animation de la rue marchande pour le grand bonheur des 20 000 festivaliers attendus.
Les grands axes de la présente édition sont les suivants :
1-Des concerts live d’artistes nationaux et internationaux,
2-Une rue marchande pendant les 05 jours (animation maquis, produit agroalimentaire, distributeurs de produits et services, objets d’art etc.)
3- Une grande parade d’ouverture riche en couleur
4-Des animations podium avec les partenaires et sponsors
5-Des formations en faveur des artistes et des administrateurs culturels,
6-Un forum sur le thème du festival
Afro Beat 2016 vise à Contribuer à l’essor d’une réelle industrie musicale au Burkina Faso afin d’impacter positivement le développement économique.
Festival de Musique afro Beat de Ouagadougou, plus qu'un festival, un levier de l'émergence!!!!

RAPPORT GENERAL EDITION 2015

bbdabbdabbdaImage1MairieFESTIVAL DE MUSIQUE AFRO BEAT
DE OUAGADOUGOU
3ème edition

RAPPORT GENERAImage1MairieImage1MairieImage1MairieL
Ouagadougou, Burkina Faso
                                     Du 03 au 07 avril 2015                                     
Le Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou est une manifestation musicale populaire
qui cherche à valoriser et à pérenniser les rythmes musicaux et les sonorités africains. Afro Beat, c’est également une plateforme qui permet de créer des opportunités pour les artistes du Burkina Faso en leur permettant de jouer  sur une scène professionnelle devant des programmateurs.
Les principales activités du festival peuvent être classées en 5 catégories : des activités de réflexion et de plaidoyer, des activités économiques, des activités de renforcement de capacité et de réseautage, des activités de promotion de la paix et des libertés, des activités de réjouissance.  Ainsi donc le Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou peut être défini comme une plateforme qui utilise la musique, les arts de la rue, la danse et l’art plastique dans l’ultime but de susciter un progrès social harmonisé. 
Il est organisé par le Réseau Art Emergence, un réseau composé d’associations et d’acteurs culturels de l’arrondissement N°3 de la ville de Ouagadougou. Le festival Afro Beat fait partie d’un plan d’actions culturelles, destiné à créer des opportunités de développement pour l’arrondissement.

Prévu précédemment pour se tenir en novembre 2014, la troisième édition a été reportée du 03 au 07 avril 2015 pour des raisons liées à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

La troisième édition a connu un progrès artistique remarquable et un fort engouement de la population de ce grand quartier populaire. Un engouement certes matérialisé par  une grande mobilisation mais aussi et surtout par un sentiment de fierté ; Celui de disposer d’un événement culturel annuel.  

L’édition 2015 a été également celle qui a connu un intérêt auprès de grandes institutions et entreprises sans lesquelles, un tel succès ne serait pas envisageable. Il s’agit de l’Ambassade de France au Burkina Faso, de l’Institut français, de la SODIBO et de Boamani Africa qui sont nos principaux partenaires. Elle a également vue naître un début de collaboration avec le festival Rock à Ouaga qui nous a permis d’avoir sur la scène du festival, le groupe de Rock, les Largués sous Latérite.  

FELA ANIKULAPO KUTI

NOUS LUI RENDONS HOMMAGE: FELA ANIKULAPO KUTI Fela Anikulapo Kuti (connu aussi simplement sous le nom de Fela), né le15 octobre 1938 à Abeokuta (Nigeria) et décédé le 2 août 1997 à Lagos(Nigeria) est un chanteur, saxophoniste, chef d'o
rchestre et homme politique nigérian. Fondateur de l'organisation ''République de Kalakuta'' au Nigeria, il est considéré comme l'inventeur de l’afrobeat, fusion des éléments afro-américains du funk, du jazz, de la musique d'Afrique occidentale, de la musique traditionnelle nigériane et des rythmes yorubas. Engagement musical et politique Dans un Nigéria à peine sorti de la guerre de Biafra, propulsé en quelques mois au rang des plus grands exportateurs de pétrole, Fela Kuti de son vrai nom Fela Hildegart Ransome est issu d’une famille bourgeoise yoruba et a grandit dans un univers familial engagé entre son père, le pasteur Ransome-Kuti, qui l’initie très tôt au piano, et sa mère Funmilayo Ransome-Kuti, nationaliste, activiste. Il devient célèbre dans sa ville et figurait comme un artiste engagé contre la corruption, la dictature et le pouvoir des multinationales dans son pays. Fela Kuti suggère aussi aux Africains de conquérir leur liberté par un retour aux sources qui leur rendra leur identité et leur vérité. Une suggestion qui par ailleurs trouve tout son sens à travers le style musical crée par l’artiste : l’Afro Beat. Fela Kuti allie le jazz et la soul aux rythmes locaux, le ju-ju et le highlife qui donnent naissance à l’Arobeat. La popularité de l’artiste et de son genre musical s’étendent très vite au-delà même des frontières du pays et très rapidement, il s’est attiré les foudres du pouvoir militaire qui supporte très mal ses critiques. Après la sortie de son album antimilitariste Zombie (1976), sa propriété baptisée Kalakuta Republic est entièrement rasée dans un raid militaire au cours de laquelle sa mère âgée de 78 ans est atteinte. Elle succombera quelques mois plutard des suites de ses blessures. Fela Kuti est plusieurs fois jeté en prison et torturé. Ses paroles poignantes en yoruba sont vite remplacer par le pidgin qui est pour lui une manière de se faire entendre par une bonne partie de l’Afrique. Il devient également animiste et porte comme patronyme Anikulapo (celui qui porte la mort dans sa gibecière) Kuti (qui ne s’éteindra point de la main de l’homme). Fela Anikulapo se voit censurer par les medium d'Etat mais demeure lui-même pendant ses concerts pointus de discours ardents enveloppé de puissantes percussions, tous cela le plus souvent ponctué par des élans de saxophone dont il a la parfaite maîtrise. La « Kalakuta Republic » Fela Kuti est arrêté pour une première fois le 30 avril 1974 pour détention illégale de cannabis et pour détournement de mineur dans sa résidence de Kalakuta qui est une véritable forteresse d’où il continuait de composer ses chansons. Les chansons de Fela servent alors de cris de cœur pour la majorité paysanne exclue face à l’oppression des corrompus du pouvoir. En 1977 il boycotte la rencontre du Festival Mondial des Arts Nègres à Lagos. IL va plus loin en organisant des concerts gratuits pour s’attirer la convoitise des journalistes et artistes du Nigeria qui voient en lui une fierté, ce qui fait de lui un agitateur aux yeux du conseil militaire du général Obasanjo au regard de son poids dans les médias européens et américaines. Quelques jours après le festival, Kalakuta Republic est pris d’assaut par un régiment militaire. Un procès est ouvert à la demande de l’artiste, cela se soldera par un non-lieu. L’artiste décrit cela dans sa chanson ‘’Unknown soldier’’. Fela suite à un harcèlement de la police s’exile au Ghana d’où il est chassé l’année suivante pour avoir soutenu une violente manifestation d’étudiants, qui trouvent en sa chanson ‘’Zombie oh zombie’’ une inspiration de ralliement contre la dictature au Ghana. Le MOP En 1979, le pouvoir est civil au Nigeria. Fela saisi cette opportunité pour créer le MOP (Mouvement of the people). Il dépose sa candidature pour les présidentiel de 1983 mais son parti est exclus en 1981 après son arrestation par les autorités pour possession de cannabis. Il se voit à nouveau arrêter à l’aéroport de Lagos alors qu’il se rendait à New-York pour l’enregistrement d’un nouvel album et pour exploitation illégale de devises qui lui valu 5 ans de prison ferme. Plus tard, le juge révélera avoir subi une pression du gouvernement et des bailleurs économiques. Cette révélation du juge entraîne une mobilisation générale des artistes en Europe pour sa libération en 1986. Après sa libération l’artiste se met en semi-retraite. Il ne joue que dans sa boîte privée, le SHRINE. En1993 il revient avec Underground System qui demeure son dernier album en date de son vivant. Le rebelle de Lagos est affaibli par les tortures qu’il a subies lors de ses incarcérations. Femi Kuti (son fils aîné) devient son digne successeur. Il perd même sa verve contestataire face à la dictature du général Abacha. Il est totalement affecté par l’emprisonnement de son frère Beko Ransome Kuti, président de la ligue nigériane des droits de l’homme. Fela Anikulapo Kuti tire sa révérence le 02 août 1997 suite à infection au VIH SIDA. Le 12 août de la même année des millions de Nigérians sortent pour célébrer les funérailles de l’artiste qui est inhumé à son domicile de Gbemisola à Ikeja à coté de la tombe de sa mère Funmilayo Ransome Kuti conformément à son testament. SALUT AU REBELLE DE LAGOS, SALUT ANIKULAPO FELA KUTI, SALUT L’ARTISTE
La 3ème édition du Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou se tiendra du 03 au 05 avril 2015 sous le thème:"la communauté artistique face au défis économiques et démocratiques actuels". Il est placé sous le parrainage artistique du célèbre artiste musicien et metteur en scène burkinabè ABIDINE DIOARI.

En rappel, Le Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou est une manifestation musicale populaire qui cherche à valoriser et à pérenniser les rythmes musicaux et les sonorités africains. Afro Beat c’est aussi une plateforme qui permet non seulement de créer des opportunités pour les artistes du Burkina Faso mais aussi et surtout cherche à créer des opportunités de développement pour le Burkina Faso à travers le développement d’une économie de la culture à même de créer des emplois permanents pour les artistes et les jeunes qui s’intéressent au secteur des arts et de la culture.

Les activités principales du festival peuvent être classées en 5 catégories : des activités de réflexion et de plaidoyer, des activités économiques et communautaires, des activités de renforcement de capacité et de réseautage, des activités de promotion de la paix et des libertés, des activités de réjouissance.  

Des concerts live d’artistes nationaux et internationaux
Au Total 12 groupes professionnels se produiront en live  pendant 3 jours sur le site du festival (Plateau situé derrière la mairie de l'arriondissement N°3 de la ville de  Ouagadougou). Plus de 15 000 festivaliers assisteront aux spectacles.  

Le village du festival (espace gratuit exposition-vente)
Le village du festival  est un espace communautaire qui accueille  des exposants d’objets d’art, des espaces de diffusion, des maisons de productions,  des maisons de distribution, des produits agro-alimentaires, des restaurants, des espaces de détente etc.

Le forum sur le thème du festival
La première édition du festival s’est tenue autour du thème « musique, paix et développement économique » et la deuxième  « musique, droits humains et cohésion sociale ». Le thème de la troisième édition à venir et qui fera l’objet du prochain forum est « La communauté artistique face aux défis économiques et démocratiques actuels ».  Ce thème est choisi pour faire référence non seulement à la nécessité de développer de nouvelles économies notamment celle de la culture mais aussi pour faire référence à l’actualité politique à l’orée des élections présidentielles de 2015. Ce forum devra permettre de déterminer le rôle éminent de la communauté artistique du Burkina Faso dans la préservation de la paix. 
Le forum réunira des représentants des structures faîtières des artistes (les associations professionnelles des artistes, le Bureau burkinabè des Droits d’Auteurs),  et des professionnelles de la filière musique, les personnalités culturelles du Burkina Faso, Le Ministère de la Culture et du Tourisme, le Ministère des Droits Humains et de la Promotion Civique, la Mairie de l’arrondissement N°3 etc.

Des formations en faveurs des artistes et des administrateurs culturels.
Un atelier de formation intitulé « Musique et mouvement » sera organisé au profit des artistes. Aussi une formation en développement et gestion de carrière artistique, gestion de projets culturels et artistiques, sera organisées au profit des administrateurs culturels.

Fête de la Musique à TAMPOUY, Ouagadougou-Burkina Faso



INTRODUCTION
La fête da la musique instituée depuis 1982 par jack Lang, ancien ministre de la culture français, a constitué un grand moment de communion, de partage et de célébration entre les artistes musiciens et leurs fans le 21 juin dernier sur le plateau omnisport de l’ex secteur 21 devenu secteur 15 dans l’arrondissement N°3 de la ville de Ouagadougou.
Au Burkina Faso, depuis plusieurs années, sous l’égide du Ministère de la Culture et du Tourisme (MCT), des concerts sont organisés à travers le pays pour célébrer la musique burkinabè et ses acteurs chaque 21 juin.  C’est donc dans ce cadre que Challenge Communication (spécialisée en communication événementiel) a été désignée pour abriter l’animation de Tampouy). TELECEL FASO a également apporté sa touche à la célébration à travers un appui matériel non négligeable.

Challenge Communication conformément au mot d’ordre lancé par le Ministère de la Culture et du Tourisme (musique : facteur de paix et de cohésion sociale) s’était fixée pour objectif de contribuer à la valorisation du patrimoine musical burkinabè tout en sensibilisant le public pour un comportement citoyen.
UN EVENEMENT DE GRANDE MOBILISATION 
Il était 14h quand le car podium de TELECEL FASO fait son entrée sur le plateau omnisports de Tampouy. Très rapidement l’équipe technique se déploie pour faire vivre au public de Tampouy un événement de grande envergure. Il est 16h tout est fin prêt pour accueillir les vedettes de la musique très attendues par le public. Une petite animation sonore préparait les esprits jusqu’à 19h00. 
Il est 19h et déjà plus d’une cinquantaine d’artistes s’impatientent. L’équipe de Challenge Communication donne le top départ de la célébration en attendant l’arrivée de la délégation du Ministère de  la Culture et du Tourisme. Après quelques prestations d’artistes l’équipe du partenaire TELECEL FASO prend le relais pour une animation.

Il est 20h40 quand la délégation du Ministère de la culture arrive sur le lieu de la manifestation. Voici venu donc le cérémonial de lancement de la fête de la musique en présence de nombreux journalistes (RTB, le quotidien, optima fm, oxygène mag etc). C’est d’abord le Directeur de Challenge Communication, Jean-Marie NABI qui a pris la parole pour témoigner sa gratitude à M. le Ministre de la Culture et du Tourisme ainsi qu’à  TELECEL FASO pour leur accompagnement. A la suite de M. NABI,  M. Mathias ZANTEA, Directeur de cabinet de M. le Ministre a pris la parole au nom de M. le Ministre pour remercier le public et les artistes. Il a également lancé un message de paix à l’endroit du public et des artistes.
Après le cérémonial des artistes comme  Prince Zoétaba, Rose Sabine, Wendaabo, la troupe faso Djarabi, Kaberic, Fandy, Kounandi, wend couni, Sarakan, Bol Filas, Freeman Tapily, etc ont fait vibrer tenu le public jusqu’à 1h du matin.








RAPPORT GENERAL DE LA 2ème EDITION du Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou

RAPPORT GENERAL DE LA 2ème  EDITION
du bbdabbdabbdaImage1MairieFestival de Musique Afro Beat de Ouagadougou
Ouagadougou, Burkina Faso.
                                           Du 08 au 10 novembre 2013
                                                                                          

LE PORTEUR DU PROJET : LE RESEAU ART EMERGENCE

Crée en janvier 2011, le  Réseau  Art Emergence est un réseau composé de différentes compétences (Entrepreneurs culturels, administrateurs culturels, journalistes culturels, artistes de tout genre, activistes culturels…) engagés pour le développement et la professionnalisation des différents métiers des arts et de la culture comme moyen d’impacter l’émergence du Burkina Faso à travers les grands axes suivants :
  • La Conception et mise en œuvre de projets culturels et artistiques ;
  • La Formations et le renforcement des capacités des  acteurs du secteur créatif burkinabè ;
  • L’appui conseil aux artistes dans la mise en œuvre de leurs projets artistiques.
Le Réseau Art Emergence a à son actif plusieurs activités au titre desquelles ont peut citer, deux éditions du Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou, deux spectacle de célébration de la fête de la musique,  l’exécution du projet vacance art et culture de septembre en octobre 2011, l’organisation de la formation en piano Guitare, technique vocale en juillet 2012, l’organisation de deux édition du concept « la nuit des établissements » le 23 décembre 2011 et le 25 mai 2012. Le réseau apporte également un appui conseil aux artistes. Il représente de  nos jours une force culturelle non négligeable dans cet arrondissement.

L’EDITION 2012

Après le succès de la première édition du Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou qui s’est tenue du 9 au 11 novembre 2012, le public Ouagalais particulièrement celui du 3ème arrondissement a encore vibré au rythme des sonorités africaines. C’était à l’occasion de la deuxième édition du Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou placé sous le signe de la promotion des droits humains et du civisme à travers le thème « Musique et cohésion sociale ».
A l’image de la précédente édition, la deuxième édition s’est tenue sur trois (03) jours, du 8 au 10 novembre 2013 sur le plateau omnisports du secteur 15 (ex secteur 21) du 3ème arrondissement. Elle a réussi le pari d’offrir aux festivaliers et aux professionnels 12 concerts professionnels en live en raison de 4 groupes par soirée et une rue marchande ayant accueillie environs une cinquantaine d’exposants.
les Organisateurs et leur marraine, le Ministre des droits humains
Cette deuxième édition, placée sous le parrainage de Madame Julie Prudence NIGNAN, Ministre des droits Humains et de la Promotion Civique et le parrainage artistique du célèbre artiste musicien et metteur en scène burkinabè Abidine DIOARI, a également connu l’accompagnement de plusieurs structures. Il s’agit du Ministère des droits Humains  et de la Promotion Civique, Boamani Africa, Pulma Distribution, la mairie de l’arrondissement N°3, le Bureau Burkinabè des Droits d’Auteurs (BBDA), le Ministère de la Culture à travers le Centre National des Arts du Spectacle et de l’Audiovisuel (CENASA), l’association Watinoma de Koubri, les Télévisions BF1 et Canal3, les Radio Savane FM, Oméga FM, Optima Fm, le journal le Pays, Oxygène mag, l’observateur du dimanche, etc.

PRESENTATION DU FESTIVAL DE MUSIQUE AFRO BEAT DE OUAGADOUGOU

Le Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou est une manifestation musicale populaire qui cherche non seulement à créer des opportunités pour les artistes du Burkina Faso en leur permettant de jouer  sur une scène professionnelle devant des programmateurs d’horizon divers mais aussi et surtout cherche à créer des opportunités de développement pour le Burkina Faso à travers le développement d’une économie de la culture à même de créer des emplois permanents pour les artistes et les jeunes
Les principales activités du festival peuvent être classées en 5 catégories : des activités de réflexion et de plaidoyer, des activités économiques, des activités de renforcement de capacité et de réseautage, des activités de promotion de la paix et des libertés, des activités de réjouissance.  Ainsi donc le Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou peut être défini comme une plateforme qui utilise la musique, les arts de la rue, la danse et l’art plastique dans l’ultime but de susciter un progrès social harmonisé. 

LES CEREMONIES D’OUVERTURE DE LA RUE MARCHANDE ET DU FESTIVAL

Le vendredi 8 novembre 2013 a été dans un premier temps marqué par l’ouverture officielle de la rue marchande à partir de 16h.  Ensuite à 19 heure précise, la deuxième édition ouvrait officiellement ses portes en présence de prestigieux invités, d’un parterre de journalistes, de la représentante de Madame le ministre des Droits Humains et de la Promotion Civique, du parrain Artistique Abidine Dioari, des artistes et professionnels des arts et de la culture, et surtout plus de 3 000 spectateurs qui s’impatientaient pour suivre les concerts live. 
Cette brève et solennelle cérémonie d’ouverture d’environs une trentaine de minutes à été marqué par trois allocutions jalonnées de prestions musicales en acoustique. Le directeur du Festival, Jean-Marie NABI a saisi cette occasion pour dévoiler le programme des trois jours de festivités et remercier le public, sponsors et partenaires pour leur inconditionnel soutien. Toudeba Bobélé, célèbre conteur a également apporté sa touche à la cérémonie avec un conte bien apprécié.  Enfin des interviews ont été accordées aux hommes de média.

LES ACTIVITES DE LA RUE MARCHANDE

L’objectif visé à travers l’instauration de la rue marchande comme une pierre angulaire du festival est de créer un espace d’affaire qui permet non seulement aux exposants de nouer des contacts avec des acheteurs potentiels mais aussi aux riverains de bénéficier des retombés économiques pendant les trois jours du festival.
A la faveur de cette deuxième édition, la rue marchande a accueillie au total 53 exposants de produits divers. Outre la participation du Ministère des droits humains et de la promotion civique à travers l’exposition de manuels sur les droits humains, les produits recensés à la rue marchante étaient essentiellement des produits agro alimentaires, des objets d’arts, des vêtements, des œuvres musicales, des plats locaux etc.
On estime à environ 5 000, le nombre de visiteurs dans les différents stands pendants les trois (03) jours. Les restaurants et maquis ont été les principaux bénéficiaires immédiats de cette forte mobilisation. Des animations maquis et des jeux concours des partenaires maintenaient les festivaliers en haleine chaque soir avant le début des concerts live.  Pour renforcer la participation des exposants à la prochaine édition, des partenariats sont en perspective avec d’autres événements comme la Semaine Nationale des Arts Culinaire (SNAC) et les koudoux du Faso.

LES CONCERTS LIVE

Pour garantir des conditions optimales à la production de spectacles de qualité répondant aux normes professionnelles, Afro Beat 2014 à bénéficier d’un soutien matériel de la part du parrain artistique, Abidine Dioari qui a mis à la disposition du festival tout son arsenal de sonorisation (Africa live) et une équipe technique de 4 personnes.
C’est là que nous tirons une très grande satisfaction au vue des prouesses enregistrées comparativement à la première édition. En termes d’évaluation, c’est pour nous le meilleur résultat d’Afro Beat 2014.  En 2012, le défit majeur était de tenir des spectacles live pendant 3 jours, pour la première fois dans ce vaste arrondissement dépourvu d’événements culturels de ce genre. En 2014, le défit était d’offrir un plateau artistique et des spectacles professionnelles et de qualité.
En trois jours, au total 12 groupes professionnels ont assuré une éducation musicale sans précédente dans cet arrondissement. Les têtes d’affiche du festival étaient les suivants :
  1.  Patrick Kabré, géniteur d’un afro beat moderne : 2ème participation
  2. Baba comandant (Afro Beat)  
  3. la formation Watinoma venu de Koubri (Traditionnel)
  4. Le groupe Abga (Afro beat),
  5. Art mélodie (Afro Rap),
  6. La troupe Djiguiba siniwè (afro mandingue)
  7. Empress Jah Quenne (reggae, afro beat)
  8. Bérenger Bétéo (tradi moderne), 2ème participation
  9. Fous n’goni (afro manding, blues)
  10. Le groupe Négroïde (afro Rap)
  11. Le groupe Kilé (afro rap)Melchi Adam’s (Afro Beat)
ART MELODIE : L’honneur est d’abord revenu à ART MELODIE d’ouvrir le bal des live de la 2ème journée. Il a entretenu le public pendant 45mn au travers de son genre musical, résultante d’un véritable métissage de rythmes du folklore burkinabè et de sonorités urbaines qui donne un afro rap très particulier. Sa prestation a été très bien accueillie par le public à travers de applaudissement à torrent. Tampouy ayant été à un moment donné de l’histoire musicale du Burkina Faso, l’un des berceaux de la Rap urbain moderne, nombreux sont les nostalgiques qui étaient venus admirer le nouveau roi du hip hop dont le succès dépasse les limites du territoire burkinabè.
PATRICK KABRE : il est sans nul doute l’incarnation musicale de l’immense Fela Kuti. Patrick kabré a été réclamé par le public à l’issue de sa brillante prestation lors de la première édition. Il a mit la barre haute en matière de spectacle professionnel et à été aussi l’un des artistes qui a retenu l’attention du public. Passant de la calebasse, à la guitare ou au bendré (tambour traditionnel), ce génie de l’improvisation a conquit définitivement les cœurs des festivaliers.
Les KILE ou le coup de cœur d’Afro Beat 2013 : derrière ces deux visages d’adolescents à première vue, se cache deux talentueux artistes dont bon nombre de professionnels disent beaucoup de biens. Kilé à d’abord livré une prestation acoustique pendant la cérémonie d’ouverture avant de graver leur nom dans l’histoire du festival à travers un live pleine d’émotions. Kilé est sans nul doute la révélation de la 2ème édition du festival.
BERANGER BETHEO a occupé la grande scène du festival pendant 1h de temps. Il a fait danser le public au rythme d’une musique tradi-moderne savamment orchestrée. Il a, à un moment donné de sa prestation transformer la scène en une piste populaire de danse. Ce qui a par ailleurs engendré une bousculade qui a faillit coûter cher au festival. Les forces de sécurité ont rapidement repris le contrôle de la situation et nous avons ainsi évité le danger.
ABGA, un roi de l’Afro Beat national est venu faire un véritable étalage de son talent. C’était un pur moment de partage avec le public et surtout une éducation musicale en ce sens qu’au début de sa prestation, le public semblait septique mais s’est véritablement déchaîné lors du 3ème titre.
WATINOMA, une célèbre formation musicale dont la grande partie des membres résident en Italie. Après avoir fait le tour du monde, Watinoma à présenter une véritable création musicale soutenue en grande partie par des instruments traditionnels comme le N’goni ou encore la calebasse. Pour la petite histoire, Tampouy est en majorité habité par des yadsés (groupe ethnique venu de la région du nord) friands du liwaga, et du salou. Avec Witonama Le public a donc dansé au rythme du liwaga, du wiiré et d’autres genres musicaux traditionnels. 

LES ACTIVITES DE PLAIDOYER

La matinée de la deuxième journée a été mise à profit pour rencontrer le maire
du 3ème arrondissement autour de sujets culturels. Les échanges ont porté sur la nécessité d’élaborer une politique culturelle du 3ème arrondissement en phase avec la politique culturelle nationale. Aussi les artistes émergents de l’arrondissement ont souhaité un accompagnement de la mairie qui devrait leur permettre de bénéficier d’un centre culturel. Quant au maire Pascal T.OUEDRAOGO, il a réaffirmé sa disponibilité à accompagner le festival et les artistes de son arrondissement.

LES ACQUIS                                                                                                                          

La rencontre bilan du comité d’organisation à énuméré comme acquis les point suivants à l’issue des deux éditions du festival :
  • L’existence d’un événement culturel international dans le 3ème arrondissement offrant des opportunités aux artistes burkinabè ;
  • L’existence d’un marché pour les artistes et exposants ainsi que le développement d’une nouvelle forme d’économie pour les riverains
  • La reconnaissance d’un mérite au Réseau Art Emergence par les autorités et les professionnels ;
  • Une équipe d’organisation de plus en plus professionnelle ;
  • Le renforcement du Réseau Art Emergence à travers de nouvelles adhésions
  • La crédibilité acquis auprès de plusieurs partenaires du festival
  • Le développement progressif d’un intérêt pour la musique
  • Le public, éduqué désormais à la musique live
  • Un partenariat média qui offre une visibilité acceptable au festival


LES INSUFFISANCES

La rencontre bilan a relevé comme insuffisances les points suivants :
  • Insuffisance d’animation à la rue marchande
  • Insuffisance de lumière de scène
  • Insuffisance de policiers pour la sécurité du festival
  • Absence d’un groupe électrogène pour pallier aux délestages
  • Insuffisance de financements
  • Absence de partenaires étrangers

PERSPECTIVE 

Après deux éditions tenues, le comité d’organisation n’a plus droit à l’erreur aussi insignifiant soit-elle. Les défis de la troisième édition seront tout d’abord de conserver les acquis des deux précédentes éditions. Ensuite il faudra apporter des innovations tant sur les activités que sur l’organisation pratique du festival. Elle doit aussi mobiliser d’avantages d’exposants et de festivaliers. Enfin le défi majeur que se fixe le comité d’organisation est la participation d’artistes et de professionnels étrangers. La troisième édition se tiendra à l’espace vide du monument de la paix à Tampouy, du 20 au 23 novembre 2014 autour du thème : « La communauté artistique face aux défis économiques et démocratiques actuels ». 

Article recueilli sur le blog Afrique Kibaré ( http://afriquekibare.mondoblog.org/)

Tampouy, l’un des plus grands quartiers populaires de Ouagadougou a vibré du 08 au 10 novembre dernier entre musiques afro, danse, exposition vente de plats culinaires etc. Et pour cause le Festival Afro Beat de Ouagadougou y avait déposé ses valises. 
affiche afro beat
Affiche officielle de la deuxième édition du Festival Afro Beat de Ouagadougou
Au Festival Afro Beat de Ouagadougou
Parrainé par le Ministre des Droits Humains et de la promotion civique, madame Julie Prudence NIGNAN / SOMDA, le Festival Afro Beat de Ouagadougou a refermé ses portes ce 10 novembre 2013. En seulement deux (02) éditions, il est en train de s’imposer comme l’un des plus grands festivals de rue, populaire de la capitale burkinabè. Cette édition a connu la participation d’artistes de renoms et des innovations majeures ont été constatées.
Des concerts live chaque soir
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L’ambiance des soirées sur le podium du festival (Ph. Ismaël COMPAORE)
Le plateau omnisport de Tampouy fut transformé en une véritable scène artistique. En live, « des bêtes de scène », de gros calibres artistiques se sont déchainés sans retenue, offrant tout simplement un spectacle de qualité et renvoyant à la réflexion et au rêve la plupart des spectateurs sur les défis et acquits de notre chère Afrique. En trois jours de festival, se sont succédé sur scène des artistes comme le conteur Noaga, Zabda, les groupes Sarakan, Labandjoro, Négroïde etc. C’est l’activité phare de ce festival d’un autre ton où rythmes et sonorités africaines s’y mêlent aux réflexions culturelles, politiques, économiques…
Au Festival Afro Beat de Ouagadougou il n’y a pas que de la musique on pouvait également boire et manger.
La rue marchande
Tout autour, toujours dans cet espace généreux du plateau omnisport, une rue marchande s’étendait juste à proximité. Des mets africains y étaient exposés. Aussi des boissons alcoolisées, de la sucrerie et des jus africains de toutes sortes étaient également là pour aider à « pousser » ces plats délicieux, savoureux qu’on ne trouve plus facilement au moindre arrêt à Ouagadougou.
Les piliers de ce festival Burkinabè aux ambitions africaines
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Le comité d’organisation de cette deuxième édition d’Afro Beat ( Ph. Ismaël COMPAORE)
Des coulisses de ce festival se cachent l’ombre de plusieurs jeunes en majorité fils de Tampouy. Jeunes africains, moins de la trentaine, ils incarnent déjà l’avenir d’un Burkina, d’une Afrique culturelle nouvelle. Artistes musiciens, danseurs, graphistes, manager, économistes, administrateurs, communicateurs etc. constituent l’équipe dirigeante de ce festival présidé par Jean Marie NABI. La diversité des profils témoigne surtout des opinions et de la profondeur des idées prônées.
A l’issue d’une dernière soirée riche en son et en lumière rendez-vous a été donné en novembre 2014 pour la 3ème édition du Festival Afro Beat de Ouagadougou.